Vernaculaire #1
- sur la base des seuls matériaux disponibles sur place : pierre, bois, terre crue ou cuite, chaux, fibres végétales, essentiellement.
- selon les avantages et les contraintes géographiques et météorologiques : chaleur, fraîcheur, vents dominants – bénéfiques ou néfastes -, présence d’eau, nature du sous-sol.
- finalement, avec une intelligence extrême, poussée par la nécessité de construire avec des moyens techniques très limités, en tout cas bien inférieurs aux notres.
Les XIXème et XXème siècles ont progressivement mis de côté l’évolution de ces modes de construction historiques. Ces siècles furent ceux de l’avènement des matériaux industrialisés, notamment à base de béton puis de matériaux synthétiques. Ces matériaux se sont imposés progressivement jusqu’à devenir la normalité aujourd’hui : agglomérés de béton, isolants de polystyrène et de laines minérales, fenêtres et volets en PVC, mousses expansives pour joints, colles multi-matériaux et produits techniques ultra-performants. Ces innovations ont permis des mises en œuvre plus rapides ; ils ont été appuyés par des moyens de diffusion très efficaces dont les grands industriels disposaient : publicités, salons, et même formations gratuites pour les professionnels de la pose.
Ainsi le confort des usagers – et des professionnels du bâtiment ! – fut recherché plutôt dans la technologie et la dépense énergétique « sans limite », moins dans le « bon sens des anciens ».
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